L’auteur Luis Sepúlveda nous a quittés en 2020 des suites du Covid, il était un fervent défenseur de la liberté et de l’écologie. Exilé de son pays natal, le Chili, sous la dictature de Pinochet en 1977, il n’y était jamais retourné…
Proie ou chasseur ? Dans l’environnement redoutable de la forêt amazonienne, on ne sait plus qui de l’homme ou de l’animal est l’un ou l’autre.
D’autant que celui qui a été désigné pour chasser la panthère tueuse d’hommes est un vieux briscard étonnant : à la fois éduqué par le peuple des Shuars aux dangers de l’Amazonie, à la survie et fan de roman d’amour.
Il va devoir laisser sa lecture du moment pour une rencontre furieuse et intime dans les profondeurs de la forêt et peut-être aussi de son âme.
Un livre court, drôle et émouvant, qui sonne comme un conte et pose un regard acéré sur la société.
Car, pour Luis Sepúlveda, il s’agit de dénoncer indirectement le colonialisme agressif subit par les peuples d’Amazonie, mais aussi de mettre la littérature à l’honneur comme remède à la solitude et à la barbarie des hommes (et quoi de mieux qu’un roman d’amour pour cela !).
Il a dédié son livre à son ami Chico Mendes, leader de la « résistance pacifique » contre les propriétaires terriens qui détruisent la forêt amazonienne, assassiné en 1988.
À sa sortie en espagnol en 1989, ce roman a rapidement rencontré son public pour devenir un phénomène mondial, un best-seller de la littérature chilienne.
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Résumé :
Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d’El Idilio les accusent à tort du meurtre d’un chasseur blanc, le vieil homme quitte ses romans d’amour – seule échappatoire à la barbarie des hommes – pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse…
Né au Chili en 1949, Luis Sepúlveda, est l’un des plus grands auteurs contemporains de langue espagnole. Traduits dans le monde entier, ses romans, chroniques, récits et nouvelles sont disponibles chez Points. Il est décédé en avril 2020.
