Tout comprendre de l’impact de la mode sur notre environnement et notre quotidien dans cet essai de Bérengère Weiss.
Se réapproprier le monde parce qu’il est à bout de souffle de notre manière de consommer les ressources.
Je me rends compte que je fais aussi partie de ceux-là, même si je fais des efforts, il ne faut pas rêver, ils ne sont pas suffisants et je ne suis pas suffisamment vertueuse.
Il s’agit donc de rationaliser notre rapport aux choses qui ne sont pas vraiment essentielles, de comprendre ce qui nous pousse à acheter toujours plus (« les achats vestimentaires ont plus que doublé et sont conservés deux fois moins longtemps », « l’ère du vêtement jetable » a même été initié par la fast fashion !) pour enfin trouver des pistes de réflexion et plus important encore : d’action !
Ça commence forcément par un état des lieux pas très glorieux, et même pas glorieux du tout, car l’industrie de la mode et particulièrement la « fast fashion » sont une source grandissante de profond mal-être social et environnemental.
Une fois les chiffres posés (« 25% des produits chimiques élaborés chaque année sur terre sont utilisés par ce secteur », lui-même responsable de « 10% des émissions totales de gaz à effet de serre » et ça devrait encore augmenter… sans parler de la pollution des sols et de l’eau !), les constats développés (c’est cataclysmique et humainement insupportable, penser que des enfants de l’âge du mien puissent être traités en esclave pour que nous remplissions nos armoires, ça vraiment je ne peux pas le supporter…), il me semble qu’il est temps d’agir.
Constituer une capsule wardrobe (et s’y tenir !), privilégier la qualité à la quantité en choisissant les bonnes matières, des marques écoresponsables, locales (et vraiment bannir la fast fashion et pire « l’ultra fast fashion »…), apprendre à mieux porter, mieux laver, et surtout prolonger la vie de nos vêtements est essentiel.
Ce livre m’a permis une prise de conscience plus importante, j’ai ouvert les portes de mes armoires – pardon dressing – et jeté un œil au foutoir accumulé (bien sûr que j’avais vite envie de le refermer après avoir lu ce livre !) mais j’ai tenu bon.
Faire l’inventaire de ce que j’ai déjà (qui est déjà trop), recycler, donner (et surtout pas jeter !) et réparer aussi (je peux réparer moi-même certaines choses mais par exemple pour des déchirures plus importantes sur un jean que j’adore ou sur la doudoune de marque de l’ado, j’ai trouvé en ligne des entreprises françaises qui le font mieux que moi et avec un résultat presque invisible…).
Un essai concis mais impactant que je vous conseille évidemment, surtout si vous êtes comme moi dans cette démarche de réflexion sur votre manière de « consommer le monde »…
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Résumé :
Tout comprendre de l’impact de la mode sur notre environnement et notre quotidien.
S’habiller a d’abord été une nécessité chez nos ancêtres préhistoriques. Puis, rapidement au fil des siècles, le choix de l’habit est devenu symbolique. Mais depuis quelque temps, n’a-t-on pas dépassé la mesure du raisonnable, en hissant l’industrie de la mode au deuxième rang des plus gros pollueurs au monde ? En exploitant sans considération les petites mains des usines de confection ? En remplissant armoires et dressing compulsivement ?
Fast-fashion, fièvre acheteuse, surconsommation, fibres synthétiques, greenwashing, exploitation ouvrière, mode patriarcale, culte du corps : cet ouvrage dénonce l’industrie de la mode, son impact néfaste sur la planète et sa manière de régir la société. Il fait prendre conscience du pouvoir que les grandes marques ont sur nous. Mais il propose également des conseils pour agir simplement au quotidien sans pour autant nous culpabiliser.
Alors qu’elle était encore étudiante, Bérengère Weiss a travaillé dans une grande enseigne de mode à Paris. Elle y a vu en quelle quantité les vêtements pouvaient y être consommés. Devenue documentaliste et passionnée de recherche d’information, elle s’est naturellement tournée vers ce sujet de société qu’est la surconsommation vestimentaire. Quand la planète n’aura plus rien à se mettre est son premier ouvrage.
Découvrir un autre livre pour approfondir cette réflexion écologique et bienveillante : Méditer comme une montagne de Jean-Philippe Pierron
