Premier épisode de La Trilogie Baryonique, roman de science-fiction de Pierre Raufast, qui, décidément, n’est jamais là où on l’attend !
J’ai eu le grand plaisir de participer à la rencontre littéraire en ligne organisée le 19 mars dernier par VLEEL avec l’auteur Pierre Raufast et David Meulemans directeur des Éditions Aux Forges de Vulcain.
J’étais alors précisément en train de le terminer !
Bon c’est vrai, ça fait déjà un petit moment, alors il était grand temps de vous parler de ce livre que j’ai beaucoup apprécié.
Je connaissais Pierre Raufast notamment pour ses Embrouillaminis, OLNI de l’auteur qui s’amusait à nous perdre dans un dédale de procédé créatif littéraire à la manière des « livres dont vous êtes le héros ».
Finalement, avec le recul, je me dis que si on n’attendait pas forcément l’auteur dans le genre de la science-fiction, il serait sans doute à l’aise partout parce qu’il est un de ces auteurs qui aiment jouer (et nous perdre aussi !) avec/dans les mots.
Je trouve qu’ici Pierre Raufast dépoussière un genre qui finit toujours par tourner un peu en rond. Je me suis beaucoup amusée à découvrir cette première mise en place des personnages, de leur environnement et de cette intrigue qui tourne irrémédiablement à la catastrophe.
Physique quantique, trou noir, voyage spatial : voilà un combo parfait pour moi qui aime les sciences et l’astrophysique !
Je vous rassure tout de même, pas besoin d’être agrégé de physique pour comprendre, il suffit de se laisser porter par l’histoire, c’est limpide…
Je précise tout de même que les dits « baryons » (du nom de la trilogie) sont des particules composites non élémentaires (j’apprends, et ça parlera peut-être aux fans de Naruto, que le « mode baryon » du fameux manga c’est un peu comme une fusion nucléaire… ) bon, c’est quand même bien de le savoir au cas où ^^!
Mais je m’égare ou je vous perds…
Je disais donc, on n’échappera pas non plus aux conséquences de la crise environnementale et à l’avènement de l’intelligence artificielle (avec toutes les problématiques qui vont avec).
Là où l’auteur est décidément très fort c’est qu’au-delà des comportements sociaux qu’il nous donne à voir (et c’est parfois très drôle, à la manière d’un space opera), il met aussi en place une sorte de questionnement plus profond qui se nourrit des dialogues entre ses personnages bien sûr, mais qui est aussi un dialogue entre son histoire et le lecteur. Je subodore que la portée de cette trilogie soit plus vaste qu’on ne le pense de prime abord !
Le rendez-vous est pris en 2173 à bord d’un ORCA, vaisseau du futur qui sillonne l’univers (grâce aux trous noirs !) à la recherche de l’antimatière.
Mais cette fois tout ne va pas se passer si facilement et un vaisseau est en perdition… Au passage il a mis en danger la terre (je vous laisse découvrir de quelle manière, c’est évidemment délectable !).
Pour tout vous dire, je me suis régalée avec ce premier épisode, mais il va falloir attendre la fin de cette année pour capturer la suite…
Retrouvez plus d’infos sur le site de l’éditeur
Résumé :
2173. L’humanité se remet progressivement de la grande migration climatique qui a décimé sa population. Le progrès scientifique est au point mort.
Seule perspective possible : mettre la main sur les gisements d’antimatière qui doivent se cacher quelque part dans l’espace. A cette fin, des mineurs d’espace-temps génèrent des trous de ver pour explorer les strates de l’Univers.
Sara et Slow sont ainsi embarquées dans le module Orca-7131. Mais une avarie improbable transforme cette mission de routine en catastrophe. Une expédition de la dernière chance s’organise alors – une tentative de sauvetage qui va peut-être marquer le retour de la denrée devenue la plus rare : l’espoir.
Ressources supplémentaires
VLEEL (Varions les éditions en live), des rencontres littéraires en ligne animées par Anthony Lachegar.
Le 19 mars dernier, il recevait l’auteur Pierre Raufast et David Meulemans directeur des éditions Aux Forges du Vulcain.
Découvrir un autre roman Aux Forges du Vulcain avec un de mes derniers coups de cœur : Le Soldat désaccordé de Gilles Marchand.