Un premier roman qui vient déconstruire l’idée qu’on se fait des petites villes de province où rien, du moins en apparence, ne semble jamais se passer. Rodolphe Danjou est originaire d’un de ces coins de Normandie, sans doute est-ce aussi un hommage qu’il vient lui rendre à travers son histoire.
Son protagoniste Adrien, quarantenaire fraîchement séparé, tente de se reconstruire.
Par un providentiel concours de circonstances, iI va récupérer le « Clos de la pierre » propriété de sa grand-mère qui avait été précédemment vendue (l’esprit de sa « Bonne maman » ne l’avait jamais vraiment quitté lui…)
C’est donc ici dans la cité normande qui l’a vu grandir qu’il va reprendre son souffle.
Des souvenirs il y en a beaucoup dans cette maison, et il va en construire d’autres encore avec son fils qui trouve ses marques au Clos de la pierre, sa mère qu’il soutient dans sa lutte contre la maladie, de nouvelles connaissances, un couple d’antiquaires originaux et leur mystérieuse collaboratrice, qui vont devenir ses amis…
Toutefois, on n’empêchera pas certains locaux de jaser à son sujet. Pour les faire taire, il va se lier plus « intimement » à ce nouvel entourage afin de délier les nœuds qui empoisonnent les relations…
Voilà donc une histoire de vie, de deuil, de temps qui passe, d’amitié, de célibat, de reconstruction, de déprime, de regrets… et de secrets aussi !
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Résumé :
Faut-il retourner aux sources pour rebattre les cartes ?
Faut-il revenir là d’où l’on vient pour tout recommencer ?
La cité normande qui a vu grandir Adrien n’est plus celle qu’il a connue. Ses habitants, à force de cancans et de rumeurs, le mettent à l’épreuve. Dès lors, comment trouver sa place ?
Tandis que les femmes qu’il a aimées s’effacent une à une, les choses de la vie défilent, sans qu’il puisse s’en saisir. Pourtant, l’avenir de ce quadra reste à construire, aux côtés de son fils insouciant, de ses collaborateurs qui rêvent d’ailleurs, d’une jeune femme insaisissable et d’un couple d’antiquaires – parfois doux, souvent sulfureux…
Et si les secrets des petites villes étaient plus troubles que ce que l’on croit ?
Je fais partie du jury du Prix du meilleur polar des Éditions Points.
Vous pouvez découvrir ici mon retour sur Gueules d’ombre de Lionel Destremau qui fait partie de la sélection…