Histoire(s) de la gastronomie, Eric Glatre

Histoire(s) de la gastronomie, Eric Glatre

Le XIXème est un siècle riche pour la cuisine française, elle a vu l’avènement des restaurants en même temps que celui de la critique gastronomique, de nouvelles méthodes de cuisson, de conservation des aliments, des grands noms de la gastronomie qui,  encore aujourd’hui, inspirent les plus grands chefs.

Dans son ouvrage publié aux éditions du Félin (maison d’édition spécialisée dans les essais historiques), Eric Glatre développe 20 épisodes qui ont révolutionné la cuisine française tout en s’attachant aux portraits et au contexte du XIXème siècle.

Vous apprendrez, dans le désordre, que :

  • pour Napoléon Bonaparte les repas sont expéditifs, il ne veut pas perdre de temps à table (une mauvaise habitude militaire). Il aime les nourritures simples et mange à n’importe quelle heure (et tant pis pour l’inconfort digestif qui en résulte) ;

  • le terme de « gastronome » devient courant après la publication du livre de Brillat-Savarin en 1825 – attention, on prend son souffle pour le prononcer –  « La physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante ; ouvrage théorique, historique et à l’ordre du jour, dédié aux gastronomes parisiens, par un professeur, membre de plusieurs sociétés littéraires et savantes » ;

  • le jury dégustateur de Grimod de La Reynière est l’ancêtre de nos labels ;

  • le premier grand restaurant « Chez Beauvilliers » se tient au numéro 26 de la rue de Richelieu à Paris…

Chaque chapitre est une mine d’informations richement documentées avec des recettes, des illustrations, des menus d’époque…

C’est gargantuesque et passionnant !

Un livre qui donne envie de se mettre à table (une belle table, cela va de soi !).

Après cette lecture, vous pourrez sans complexe pérorer à vos prochains repas de famille…

C’est SAVOUREUX !

Retrouvez plus d’infos sur le site de l’éditeur

  • Résumé :

Le XIXe siècle est celui des grandes révolutions de la gastronomie française, où les progrès techniques ne seront rendus possibles que par des découvertes et des inventions plus ou moins insolites qui se succédèrent entre 1795 et 1870, soit entre le Directoire et la fin du Second Empire.

C’est le siècle où l’art du bien-manger connaît son plein épanouissement. Il n’est pas seulement un plaisir, un passe-temps de grands seigneurs et autres privilégiés, il se démocratise. La cuisine moderne, la littérature gourmande et la gastronomie naissent alors, avec l’évolution des moeurs alimentaires des Français. Grâce à une légion de cuisiniers, de pâtissiers, de cordons-bleus, à une pléiade de chroniqueurs et d’écrivains gourmands, la gastronomie — mot qui renaîtra, lui aussi, à l’aube du XIXe siècle — se matérialise et devient pour quelques-uns plus qu’une pratique : une religion.

Le XIXe, ce sont les premiers restaurants, les cafés du Boulevard, les Bouillons Duval et les premiers menus ! C’est la découverte du sucre de betterave ; l’invention de la conserve et plus tard des effets de la congélation sur les denrées périssables ; la découverte de la margarine ; la vulgarisation de la pomme de terre et de la consommation de la viande de cheval ; le développement de la pisciculture et de l’ostréiculture ; le remplacement successif du bois par le charbon et du charbon par le gaz dans les cuisines… Ce sont là autant de gains dont l’importance est incommensurable. Il viendra s’y ajouter une multitude de réalisations, d’adaptations, de recettes et manières de faire qui, en permettant de mieux manger pour mieux vivre permettront aussi à certains, de mieux vivre pour mieux manger.

  • Ressources supplémentaires

Jeter un œil au livre de Brillat-Savarin sur Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France.

Histoire(s) de la gastronomie Eric Glatre

Découvrir ma chronique de Bleu Histoire d’une couleur de Michel Pastoureau

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