À la manière d’une fable écologiste, Julia Colin nous entraîne dans une dystopie étonnante sur fond de fin du monde, parfois cruelle mais non dénuée d’enchantement…
À la manière d’une fable écologiste, Julia Colin nous entraîne dans une dystopie étonnante sur fond de fin du monde pleine d’enchantement…
Décidément que j’aime cette maison d’édition… peu importe le livre que j’y pioche, je ne suis jamais déçue ! Cette fois encore la magie opère avec ce roman de Julia Colin qui devrait sortir le 25 août prochain (notez bien !).
Il s’agit d’une dystopie qui met en lumière notre propre dualité, nos parts d’ombre et d’espérance en corrélation avec une nature finalement puissante et magique : comment réagirions-nous si la société venait à s’effondrer ? Ce n’est pas si simple…
Peut-être, à l’image d’Élie, Calme et leurs parents, nous retrouverions-nous fuyant sur les routes de campagne pour laisser derrière nous les villes gangrenées par la violence suite à l’effondrement.
C’est un fait, les survivants sont ceux qui réagissent vite et savent le mieux s’adapter.
Alors ils vont traverser la France, atterrir pour un temps à Marseille pour finalement rejoindre un village isolé plus sécurisant (on y trouve aussi plus de ressources qu’en ville où les magasins ont été pillés et le commerce mafieux bat son plein).
Mais, il va falloir se plier à de nouvelles règles et en premier lieu montrer patte blanche avant de s’installer.
Survivalisme, relations aux autres : les ingrédients sont tous réunis pour « faire monter la sauce ».
Cette ambiance post-apocalyptique n’est pas non plus dénuée de magie, le fantastique surgit au moment où on ne l’attend pas forcément !
Car qui est donc vraiment Calme ??? Elle a perdu ses parents en route et semble s’isoler de plus en plus en pleine forêt sans qu’on comprenne vraiment pourquoi.
Je lui trouve un charme à la Miyazaki… à vous d’en juger !
Et finalement je me rends compte que cette perception avait du bon, en effet j’avais un peu trop vite oublié l’épigraphe choisie par l’autrice :
« Quand l’homme rompt l’équilibre du monde, la forêt fait d’énormes sacrifices pour rétablir cet équilibre. » Nausicäa de la Vallée du Vent, Hayao Miyazaki
Retrouvez plus d’infos sur le site de l’éditeur
Résumé :
Quand la nature pourra enfin se venger des humains, de quel côté serez-vous ?
L’économie s’effondre, l’énergie se fait rare, tout comme la production. Et les services publics abandonnent. Deux familles décident de quitter Paris, avec leurs deux enfants. Lors de leur passage à Lyon, il y a une explosion, et les deux parents d’une des deux familles disparaissent. La deuxième famille, qui a un garçon prénommé Elie, adopte la fille de l’autre couple : Calme. Elie a dix-huit ans, Calme dix-sept. Tous les quatre se retrouvent à Marseille, seule ville qui tourne un peu. Le hic, c’est que Calme est très étrange et, finalement, les parents décident de partir à Massat, au sud de Toulouse. A Massat, la vie est plus ou moins normale : c’est une vallée protégée. Les gens fonctionnent sur l’entraide et le troc. Il y a un maire, un peu d’électricité. Et les jeunes ont formé la Milice, qui veille à l’ordre. Elie, en échange de matériaux et d’outils, accepte de rejoindre la Milice, où il trouve sa place. A l’inverse, Calme rejoint la forêt et développe des sortes de pouvoirs, d’abord inoffensifs, bientôt effrayants. Peu à peu, deux mondes vont s’affronter : la nature et l’humanité, le monde post-humain, et le monde des êtres humains, incapable de se libérer de sa violence.
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