⭑ Une enquête passionnante ⭑
Évaporés… Les uns après les autres, de 2010 à 2011 ils vont disparaître aux abords du canal jusqu’à ce qu’on retrouve leurs corps dans l’eau de la Deûle sous le pont du « petit paradis »…
Chute accidentelle liée à la consommation d’alcool ou de stupéfiants, serial killer, disparition volontaire, hasard malencontreux ?
La psychose s’installe dans les communautés étudiantes et homosexuelles de Lille. Marches blanches, recherches de témoignages, rien n’y fait : les théories de l’époque vont bon train, sans que rien ne soit jamais entièrement clarifié.
Le journaliste Tomas Statius va remettre bout à bout les différentes enquêtes, détailler les disparitions, mettre en corrélation des témoignages inédits : ceux des proches des victimes et ceux de personnages « troubles » qui ont pu être inquiétés de prés ou de loin dans ces affaires.
C’est notamment dans le milieu de l’extrême droite et particulièrement du mouvement skinhead qu’il va mener son enquête.
Lille est une ville que je connais sur les bouts des doigts, j’y suis née, j’y ai grandi, j’y ai fait la fête consciencieusement chaque week-end de mes années estudiantines (il faut dire que Lille est réputée pour être une ville où faire la fête : je n’ai jamais retrouvé une telle ambiance ailleurs…).
J’ai donc facilement identifié les lieux (d’autant que j’avais suivi l’affaire à l’époque où elle faisait la une des journaux) et je me suis transposée dans cette ambiance de fin de soirée lilloise où chacun rejoint ses pénates…
À la nuit tombée, il y a des zones à ne pas fréquenter : les bords du canal peuvent être particulièrement glauques…
Mais ce n’est a priori un secret pour personne, c’est presque instinctif… Alors qu’est-ce qui a pu pousser ses 5 hommes à s’y trouver ?
C’est une des questions que pose Tomas Statius et c’est vraiment passionnant.
Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur…
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Entre octobre 2010 et novembre 2011, les corps de cinq hommes ont été repêchés par la Brigade Fluviale dans le canal de la Deûle, à Lille. On a parlé d’accidents, d’ivresse, d’un hasard malheureux, d’un tueur en série.