Pourquoi se pencher sur cette question des plantes sauvages ?
Ce sont les grandes oubliées de la nutrition, pourtant on les trouve absolument partout, elles sont souvent riches en nutriments et en saveurs lorsque l’on sait les préparer.
Elles étaient bien connues de nos aïeux qui savaient exactement les repérer et les cuisiner… On a vraiment oublié ce savoir ! Il est temps d’y remédier !
Alors la prochaine fois que vous arracherez vos « mauvaises herbes » comme elles sont surnommées, réfléchissez-y à deux fois !
Peut-être qu’elles mériteraient une autre utilisation ?
Et si on goûtait ? Soyons curieux ! D’autant qu’elles possèdent de nombreux atouts !
Ortie, pourpier, ail des ours… Elles sont nombreuses et permettent de varier les saveurs et les sources de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments ou encore de protéines…
Conseils pratiques, cueillettes, apports nutritionnels liés aux différents régimes alimentaires (flexitarien, végétarien ovo lacté, végétalien) et intérêts selon le type de public (femme enceinte, personne âgée, prévention de la dénutrition) : Florence Foucaut nous dit tout !
Ses conseils avisés valent de l’or, elle est diététicienne-nutritionniste, on l’a souvent vue à l’antenne en tant que consultante, elle nous donne ici de pertinents conseils pour remettre au goût du jour les plantes sauvages, sans oublier les recettes et la cueillette.
L’analyse est très complète, vous trouverez en fin d’ouvrage des adresses pour des stages de reconnaissance de plantes sauvages si vous souhaitez passer à la pratique.
Plantes sauvages : « se dit d’une plante qui pousse naturellement sans être cultivée, ni greffée ».
Il y a quelques années, j’étais allée faire un reportage sur les plantes comestibles des marais charentais … Je vous mets le lien de l’article sur le magazine Iodé.
Cela ressemble beaucoup au marais des sauniers (qui produisent et récoltent le sel dans les marais salants), ils avaient notamment cette connaissance des plantes sauvages autour de leurs marais : ils savaient les reconnaître, les consommer et elles faisaient partie de leur régime alimentaire quotidien…
On a beaucoup à « ré-apprendre » e nos aïeux !
Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : L’ortie (Urtica doica), la mauve (Malva sylvestris), l’ail des ours (Allium ursinum), le chénopode blanc (Chenopodium album) et bien d’autres encore, autant de plantes sauvages considérées de nos jours comme de mauvaises herbes…
Cependant dans le cadre d’une alimentation toujours plus végétale, ces dernières ont-elles un intérêt nutritionnel ?
Si oui, pourquoi ? Qu’apportent-elles ?
Ces plantes sauvages peuvent-elles répondre aux besoins nutritionnels spécifiques des régimes fléxitariens, végétariens ovo lactés, ou encore végétaliens ?
Peut-on les recommander aux personnes âgées ? aux femmes enceintes ?
Quelle partie de la plante consommer ? Les feuilles, la tige, la racine ? la fleur ? Ou encore le fruit ?
Basé sur des données scientifiques, l’auteure analyse point par point, l’intérêt de réintégrer les plantes sauvages dans nos rations alimentaires.
Protéines, vitamines, minéraux, oligo-éléments… Tout est passé à la loupe pour chaque plante étudiée. De plus, l’auteure ajoute des conseils pratiques leur cueillette, et surtout comment les cuisiner et les accommoder afin de préserver un maximum de macro et micronutriments.
Bien loin de diaboliser les sources de protéines animales, cet ouvrage permettra au lecteur de découvrir des nouvelles perspectives végétales.