Time salvager, Wesley Chu

Time salvager

Il faut du temps pour se fondre dans une histoire, la laisser se déployer, surtout quand il s’agit de science-fiction.

Je ne sais pas pour vous, mais moi il me faut toujours un petit temps d’adaptation pour dresser une carte mentale de l’univers en devenir (peut-être aussi parce que je saute d’un genre à l’autre sans distinction ou presque…).

Si Wesley Chu est la « nouvelle voix de la science-fiction », il renouvelle ici une thématique en vérité très « traditionnelle » du genre : les voyages dans le temps.

Nous sommes en 2511, la terre n’est plus qu’un vaste champ de ruines (guerres et sinistres ont façonné un paysage cataclysmique), quelques tribus tentent d’y survivre malgré tout… mais la majorité des êtres humains ont fui depuis longtemps pour coloniser le système solaire.

James est l’un des « chromen » chargés de récupérer dans le passé des énergies, objets et techniques utiles au présent.

Un chronman est un genre de super-héros qui voyage dans le temps (bien aidé en cela par la technologie…).

James va toutefois commettre l’irréparable en bafouant les « Lois temporelles » qui régissent ces voyages : ne pas intervenir sur le devenir des personnes (cela crée des « anomalies » dans le présent), et surtout la première loi, ne jamais ramener qui que ce soit dans le futur….

Tous les ingrédients sont donc réunis pour parfaire l’intrigue sous fond d’éco-fiction (puisque la terre est au centre de toutes les attentions).

Un conseil tout de même : si vous ne souhaitez pas spoiler l’histoire, ne lisez pas totalement la quatrième de couverture ! Je trouve qu’elle en dit déjà trop à mon goût…

Alors on va rester sur notre faim pour l’instant car ce n’est que le premier tome ! À suivre donc !

Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur

𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : La Terre n’est plus qu’un champ de ruines dépeuplé et toxique. Ses habitants l’ont quittée depuis longtemps pour s’établir dans le système solaire. Leur survie repose sur les ressources que les Chronmen, des voyageurs du temps, vont régulièrement chercher dans le passé.

James est l’un d’eux : désabusé, abîmé par chaque voyage, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Ses supérieurs, veillant au respect scrupuleux des Lois temporelles qui régissent chaque bond dans le temps, le trouvent de plus en plus ingérable. Si ce n’était son talent et son expérience inégalée, ils l’auraient mis dehors depuis longtemps.

C’est pourtant James qui est choisi pour exécuter une mission cruciale : on l’envoie effectuer une récupération sur la plateforme Nutris, juste avant l’explosion qui va ravager la Terre. James sait qu’il a peu de chance de réussir, mais s’il y parvient, il obtiendra une confortable retraite et pourra passer son temps à se saouler, seul, en ruminant le passé, son loisir préféré.

James accepte, mais sa rencontre avec Elise, une biologiste de génie qu’il sait condamnée, va changer la donne. Incapable de la laisser derrière lui, il brise la première et plus importante des Lois temporelles en ramenant la jeune femme dans son présent.

Désormais fugitifs, James et Elise vont trouver refuge auprès d’une tribu de sauvages, dans les ruines de ce qui fut Boston. C’est là-bas qu’Elise fait une découverte incroyable : la terre n’est peut-être pas condamnée. Elle échafaude un plan pour la sauver, mais pour cela, elle va avoir besoin que James brise un peu plus les fameuses Lois temporelles, risquant à chaque fois de les faire repérer par les intraitables Contrôleurs du temps…

Time salvager -citation

Autres posts