Un long, si long après-midi premier roman d’Inga Vesper devrait sortir le 4 mars prochain.
J’ai eu le grand plaisir de le découvrir en avant-première mais je vous en reparlerai, notez-le dans votre liste !
Nous sommes à la fin des années 50, les femmes commencent à peine à prendre un peu de pouvoir, mais ce n’est pas encore tout à fait ça…
Joyce est une de ces femmes au foyer, « desesperate housewives » de banlieue cossue.
Elle est toujours aux petits oignons pour tout le monde bien, sauf pour elle-même bien entendu…
Sous les apparences lisses et sans bavure, se cachent les fêlures, les secrets inavouables et beaucoup de désespoir.
Alors elle soigne son mal-être à coup de pilules, s’efface devant son mari, n’est plus que la mère de famille bien proprette…
Jusqu’à ce jour où elle disparaît : une flaque de sang dans la cuisine ne laisse rien présager de bon…
C’est sa femme de ménage Ruby qui la découvre.
À cette époque ça fait déjà d’elle une première suspecte, surtout que sa couleur de peau ne joue pas en sa faveur…
Aux banlieues aisées et « parfaites », se substituent les quartiers pauvres noirs américains, si la comparaison est criante, elle laisse aussi place aux personnalités, aux femmes fortes et qui veulent changer tout ça. Car c’est peut-être entre les mains de Ruby justement que se dénouera l’intrigue mais je ne vous en dis pas plus !
Alors il y a tout ça dans ce livre : lutte sociale et contre la discrimination raciale, place de la femme et prémices de l’émancipation féminine…
Dans cette enquête, si les portraits de femmes désespérées ne manquent pas, il y a aussi des femmes de caractère qui se rebellent et font changer les regards des hommes.
Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre.
Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue.
Dans une veine qui rappelle La Couleur des sentiments ou Desperate Housewives, Un long, si long après-midi est un premier roman époustouflant au coeur d’une Amérique asphyxiée par son sexisme et son racisme ordinaires.
« Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien-sûr. Pas encore. En réalité, j’ai du mal à y croire moi-même. Pourtant, quand je me suis réveillée ce matin, j’ai su que c’était vrai. »
C’est l’été 1959, les pelouses bien taillées de Sunnylakes, en Californie, cuisent sous le soleil. Dans la chaleur étouffante d’une trop longue après-midi, Joyce, une mère de famille comme on en rencontre dans les belles histoires du rêve américain, s’ennuie. Ses enfants crient, son mari va bientôt rentrer, les minutes rampent comme des limaces.
C’est l’été 1959 et Ruby, la femme de ménage de Joyce, rejoint la maison où elle doit effectuer ses dernières heures de travail de la journée. Mais Joyce a disparu et ne subsiste plus dans la cuisine qu’une mince tâche de sang sur le sol.
C’est l’été 1959 et quand on suspecte un crime, la femme de ménage noire et célibataire est toujours la meilleure des suspectes. Le fusible à faire sauter pour éviter que n’explose le grand miroir des faux semblants. Si ce n’est que Ruby a décidé de se saisir de son propre sort. L’émancipation féminine et raciale n’est pas encore à la mode, mais elle est déterminée à faire entendre sa voix.