Si cette BD de Pierre-Yves Clerson est un plaidoyer pour la sauvegarde des océans et des animaux marins, c’est aussi un cri d’alerte face au sort de Paul Watson actuellement emprisonné au Groenland.
« Si l’océan meurt, nous mourrons. » : ces mots de Paul Watson résonnent douloureusement, alors qu’il est le représentant de la lutte pour les océans et qu’on voudrait le punir pour cela.
Il me semble donc important d’être plus que jamais attentif à ce qui se passe en ce moment dans nos écosystèmes marins et dans la cour de justice du Danemark.
Paul Watson a préfacé cette bande dessinée depuis sa cellule du Groenland le 14 octobre dernier, ce qui donne à ce livre une dimension encore plus forte, urgente.
Urgence d’alerter sur ce sujet de la protection des océans (ne serait-ce parce qu’il devrait tous nous concerner et que nous ne sommes pas assez informés) et de se mobiliser pour que Paul Watson soit libre.
Alors certes, cette BD s’adresse surtout à un jeune public et n’est pas tout à fait mon style il faut bien le reconnaître, néanmoins elle m’a touchée et je souhaite vous inciter à la lire car son message est important.
Il faut ajouter que les éditions Evalou sont animées par une équipe de bénévoles engagés pour la cause animale et qu’un euro est reversé à Sea Sheperd France pour l’achat de ce livre.
C’est un coup de pouce bienvenu : à travers leur catalogue, ils œuvrent aussi pour d’autres associations (ASPAS, One voice animal, L214, refuge Groin groin) qui ont toutes pour point commun de s’intéresser au vivant, à l’environnement et en particulier aux animaux.
Cela pourrait être un cadeau de Noël à faire si ces sujets vous intéressent et que vous souhaitez les soutenir.
Le message de cette bande dessinée est clair : la dernière baleine, c’est peut-être demain !
La jeune Vanille se bat pour préserver leur mémoire alors que la dernière baleine se meurt sous les harpons des hommes.
On ne peut rester insensible à cette idée que cela puisse être bientôt si nous ne faisons rien et que les enfants à venir puissent connaître un monde sans ce magnifique mammifère marin…
Dans un autre style, pour les plus petits, je vous conseille La Fièvre de Julien Doré et Anouck Ferri : « les paroles engagées de la chanson transformées en images dans une collection au profit de l’ASPAS – Association pour la protection des animaux sauvages ». Un album vraiment très doux !
Retrouvez plus d’infos sur le site de l’éditeur
Résumé :
Préface de Paul Watson écrite lorsqu’il était emprisonné au Groenland en Septembre 2024 pour avoir défendu des baleines.
Un euro reversé à Sea Shepherd France pour l’achat de ce livre.
Vanille, une jeune femme hindoue ayant grandi sur les rives du fleuve Saint-Laurent au Canada, est soudainement hantée par des messages mystérieux qu’elle ne parvient pas à comprendre. Lorsqu’elle apprend que la toute dernière baleine vivante a été repérée et que l’humanité s’apprête à la traquer, elle se lance dans une course effrénée pour empêcher sa disparition.
Avec un style saisissant, Pierre-Yves Clerson nous plonge dans un récit poignant qui mêle quête initiatique et dénonciation de la destruction de la nature par les hommes. À travers le lien unique qui se tisse entre Vanille et le majestueux cétacé, cette BD interroge la cruauté humaine et la fragilité de la vie sauvage. Un voyage inoubliable entre espoir, désespoir, et conscience écologique, dont le lecteur ne sortira pas indemne.
Découvrir ma chronique de La Fille du Hälsingland de Katarina Widholm, roman qui fait partie de la sélection de Prix Harper Collins Poche 2025 catégorie littérature.
