Littérature EXPLOSIVE 💣 !
« L’histoire » de la traduction de ce livre est aussi surprenante que le roman en lui-même…
Marie Berne (la traductrice actuelle) nous raconte très bien « sa rencontre » avec ce texte dans sa langue originelle du XXème siècle, pourquoi cela a été un véritable bouleversement et une déception aussi lorsqu’elle a découvert la version française de 1911 complètement brouillonne et accablante 😱!
Tant et si bien… Qu’elle en est venue à travailler sa propre traduction de l’oeuvre de Chesterton (sans être officiellement traductrice ou même bilingue anglais !). Si ce n’est pas de l’amour, ça y ressemble !
C’est sa traduction que vous allez lire aujourd’hui aux éditions de l’Arbre Vengeur.
Bien calé sous un plaid épais, en ayant pris le temps de lire l’introduction pour replacer le contexte historique, en comprendre les subtilités, c’est parti : accrochez-vous !
Car ce livre risque de vous secouer les méninges : quand on pense que ce thriller hautement rocambolesque (et funny) arrive à son paroxysme, Chesterton en rajoute une couche kafkaïenne !
Un complot anar’ absolument fou !
Je dois dire que cette lecture a complètement dégrisé mon début d’année tout frais (ou c’est peut-être bien le contraire 😁).
Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur…
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : L’homme qu’on appelait jeudi ; un cauchemar (The Man Who Was Thursday : A Nightmare) paru en 1908 est le plus célèbre “thriller métaphysique” de Chesterton. Sa traduction (de 1911…) méritait sérieusement un rajeunissement, d’autant qu’il manquait des passages… Ce roman est considéré comme une œuvre charnière du XXe siècle, entre Lewis Carroll et Kafka ou Borges qui d’ailleurs le vénérait.
Plus qu’un roman policier, il s’agit aussi d’un roman d’aventure, d’une sorte de vaudeville, d’apologue, de variation philosophique et humoristique qui en fait un objet littéraire inclassable et qu’on peut lire à plusieurs niveaux. Autour d’un mystérieux complot anarchiste, Gilbert Keith Chesterton tresse un entrelacs de rebondissements qui surprennent et ravissent.