Vernon Subutex, tome 3, Virginie Despentes

Vernon Subutex, tome 3, Virginie Despentes

S’il y a bien un roman où la musique est au coeur de l’intrigue, c’est celui-là !

Vernon disquaire déchu, pseudo clodo, personne énigmatique et rock.
Depuis le temps que je l’attendais celui-là, j’ai enfin lu le troisième et dernier tome de Vernon Subutex (et j’avais presque peur d’en avoir terminé).

Un tome 3 qui définitivement ne ressemble pas aux deux premiers, mais qui lui aussi est calqué sur un rythme, une respiration musicale qui tantôt se déchire, tantôt se réduit à une pulsation, un souffle saccadé.
Je ne suis pas déçue, juste épatée car je ne m’attendais pas à ça.

Je crois que Virginie Despentes voue un culte à la musique, oui je suis sûre qu’elle a écouté chacune des chansons qui résonnent au fil des pages.

Il y a aussi ce bruit de fond d’horreur : les bruits incongrus de la rue, la folie des hommes.
Je ne peux pas vous dévoiler les dernières lignes mais je crois que c’est une conclusion qui nous échappe, qui part au-delà.

Et puisque j’ai voulu « écouter » l’écriture de Virginie Despentes, je me suis calquée sur les noms qu’elle évoque (une évocation presque ésotérique à mon sens, marquée par les pertes musicales et incommensurables de ces dernières années), j’ai composé une playlist dédiée au roman…

Retrouvez plus d’infos sur le site de l’éditeur

  • Résumé :

Un dernier volume encore plus explosif que les précédents.  Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.

Le constat est d’une âpreté inouïe, dans laquelle pourtant ne se dissout pas l’humanisme tenace et rageur qu’on sent pulser dans chaque page, chaque phrase.  Nathalie Crom, Télérama.

La manière qu’a Despentes de dépeindre ses personnages et de les ancrer dans le réel captive.  Emma Dubois, Les Échos.

Trois tomes addictifs et intelligents. Drôlerie, sens de la formule et collision des niveaux de langage se mêlent pour rendre Vernon irrésistible.  Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.

L’une des fresques les plus marquantes de ce début de XXIe siècle.  Marianne Pavot, L’Express.

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