Allons donc, dans les derniers Oates, j’ai pioché l’indicible. Un roman court pour accompagner cette morne journée…
Une université de Nouvelle-Angleterre, un professeur de littérature charismatique, sa femme artiste libérée qui crée d’abominables totems, des suicides de jeunes filles qu’on croyait en fleurs, des incendies dont on ne connaît pas l’auteur…
Sous la poésie, la perversion. Oates nous donne à voir l’abomination et c’est pourtant délectable.
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Résumé :
Une prestigieuse université féminine de la Nouvelle-Angleterre dans les années 75. On conteste plus que jamais les valeurs bourgeoises sur fond de drogues, de cigarettes, d’art et de poésie. Gillian Brauer, vingt ans, l’une des meilleures étudiantes de troisième année, voudrait briller encore davantage aux yeux de Andre Harrow, son charismatique professeur de littérature, qui a décidé de faire écrire et lire en classe à ses élèves leur journal intime. Il n’octroie ses compliments qu’aux confessions les plus osées, ce qui génère surenchères malsaines et incidents ravageurs parmi des filles survoltées, avides de retenir l’attention – et plus – du maître.
Tentatives de suicide, incendies inexpliqués, anorexie, somnifères, tous les éléments d’un drame annoncé sont réunis avec, dans un rôle d’une épaisseur glauque, la mystérieuse Dorcas, l’épouse – française – d’Andre, sculptrice, collectionneuse d’affreux totems. Et grande prêtresse de ces amours vénéneuses dont Joyce Carol Oates nous offre ici le récit haletant, à la morale superbement perverse.
Pour découvrir un autre livre de mon autrice favorite, dans un genre très différent : Paysage perdu de Joyce Carol Oates