Voilà un roman qui n’est vraiment pas commun !
Il se positionne dans la même veine que les contes de fées (que soit dit en passant j’ai toujours adoré…), enfin en tout cas c’est comme ça que je le vois !
Évidemment sous ses dehors surnaturels, on sent poindre une vérité différente…
Peut-être que cette histoire se cache sous la première couche : alors il me faudra le relire et gratter les strates pour en être certaine !
Il m’a fait penser à un roman que j’avais beaucoup aimé (un coup de coeur de 2020 : La mer sans étoiles d’Erin Morgenstern)
Pourquoi ?
Comme dans le livre d’Erin Morgenstern, les histoires s’imbriquent tel un set de matriochkas : les histoires sont la trame et il y en a beaucoup ! Elles nourrissent tous ceux qui vivent dans ce roman, se vendent sur la place du marché… Les mots sont l’énergie, ils sont précieux !
Si Malou la sorcière veille sur la bonne marche de son histoire comme le lait sur le feu, c’est sa « servante », la jeune Ivraie qui va donner l’impulsion vers un tournant narratif en sortant de sa condition, en osant prendre un chemin différent.
L’auteur joue avec les mots comme avec son histoire ou plutôt ses histoires : « On » vend des histoires, Ivraie porte évidemment bien son nom…
Les lignes sont pleines de poésies, l’histoire rocambolesque désarçonne, interroge… D’ailleurs qui est vraiment Gwen Guilyn l’auteur de ce roman surprenant ?
Les éditions du Panseur est une toute jeune maison d’éditions qui se faufile entre littérature de l’imaginaire et littérature blanche, d’autres titres me font déjà de l’œil… En avez-vous lu ?
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𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Comme un jeu de piste à travers les pages, Malou dit Vrai est une fouille dans les On-dit et les non-dits pour mieux comprendre les mensonges et leurs vérités. Au lecteur alors de percer les secrets de familles qui empoisonnent un être et l’entravent dans ces histoires qui constituent son héritage.