Les mains propres, Jean-Louis Bailly

les mains propres, Jean-Louis Bailly

Histoire cruelle et poétique librement inspirée de la vie de Jean-Henri Fabre

C’est la journée des abeilles (paraît-il… parce qu’on trouve des journées sur à peu près tout ce qui existe) et comme le livre de Jean-Louis Bailly sort très exactement demain (avouez que c’est un heureux hasard du calendrier !), j’en profite pour apporter ma petite pierre afin que ce livre se retrouve tout de suite en haut de vos PAL (que j’imagine déjà bien haute).

Alors, Jean-Louis Bailly, très honnêtement, je dois vous avouer quelque chose…

J’espère que vous ne m’en voudrez pas mais je n’aime pas beaucoup les petites bestioles en vérité.

Même si je trouve fascinant d’observer leurs caractéristiques dans les livres d’histoires naturelles (ou sur les planches Deyrolle qui ont marqué mon imaginaire), ce n’est pas tout à fait la même chose que de les voir en vrai.

Et pourtant donc… j’ai adoré lire l’histoire d’Anthelme, cet entomologiste qui accomplit un meurtre parfait en copiant les insectes qu’il étudie.

J’ai dégommé cette lecture en une petite soirée, pas question de me coucher sans savoir ! Et je n’ai même pas fait de cauchemar, ce qui est plutôt bon signe non ?

Alors si comme moi vous êtes un peu en froid avec nos amies les bestioles : ce livre ne vous réconciliera certainement pas avec elles mais vous passerez un moment remarquable en compagnie d’Anthelme (même son nom à une connotation d’insecte pas étonnant qu’il en vienne à ne plus savoir à quel monde il appartient…).

Histoire cruelle et poétique librement inspirée de la vie de Jean-Henri Fabre, célèbre entomologiste du 19ème, publiée aux éditions de l’Arbre vengeur.

Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur…

𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Anthelme est célèbre ! Le Président de la République en personne vient décorer dans son village l’auguste chercheur qui a consacré sa vie à l’étude des insectes, composant une somme qui constitue un sommet littéraire. Mais Anthelme est un homme, qui vieillit et qui songe encore à l’amour. En s’inspirant des comportements des petites bêtes fascinantes qu’il a observées, il va donc imaginer un « crime », dicté par ses sentiments les plus ambigus, qu’il espère parfait et dans la lignée de cette amoralité si caractéristique du monde animal qui n’a de comptes à rendre à personne.

Sans jamais citer le nom de Jean-Henri Fabre qui lui a servi de modèle, Jean-Louis Bailly a ciselé un petit roman perfide, la vie minuscule d’un grand homme caché derrière sa réputation. Vif et intelligent.

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