Le Reste du monde, Jean-Christophe Chauzy

le reste du monde 3

Le reste du monde : BD survivaliste 

Tout commence par l’effondrement, premier acte de cette quadrilogie de Jean-Christophe Chauzy. 

Malheureusement je vais rester sur ma faim/fin en attendant de mettre la main sur le 4ème tome : Les enfers ! Tout un programme !

C’est ce qu’on appelle une BD d’anticipation qui tape dans le mille : catastrophe planétaire et pour le reste, je suis certaine que ça vous rappellera quelque chose… On ne va pas tout spoiler non plus !

Chauzy joue avec nos émotions, nos ambivalences qui font parfois pencher la balance du mauvais côté.

Ce n’est pas quelque chose de nouveau, mais même s’il grossit le trait, que la façon dont il gère son scénario est très masculin je trouve, il y appose sa patte avec brio.

La question se pose au-delà : notre aptitude à survivre en territoire hostile conditionne-t-elle aussi notre humanité ?

Et puis le rapport au monde est inversé car les migrants d’hier sont du bon côté de la barrière : ce sont maintenant les Occidentaux qui demandent de l’aide et deviennent les nouveaux migrants.

Coup de coeur pour ces doubles pages fourmillantes de détails (notamment dans le 3ème tome, mon préféré) graphiquement très réussies.

Banco également pour la thématique survivaliste dans l’air du temps (le premier tome a été publié en 2015, le dernier fin 2019).

Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur…

𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Comment garder sa part d’humanité en s’efforçant de survivre ?

Dernière soirée de vacances pour une jeune femme récemment plaquée, qui a du mal à faire face à sa nouvelle situation de mère d’ados célibataire. Et c’est un crève cœur de fermer le chalet d’alpage où elle avait pour un temps trouvé refuge. Quand un orage de montagne d’une violence inouïe éclate, suivi de secousses sismiques, celle qui se croyait dévastée, va comprendre ce qu’est la vraie dévastation…

Destruction en chaîne, fin des communications, des blessés et des morts partout et surtout des secours qui survolent la zone et ne s’arrêtent pas.

S’engage alors une lutte pour la vie, où pour protéger les siens et continuer à avancer coûte que coûte il faut réapprendre l’instinct, les gestes de survie, tout en évitant de sombrer dans la sauvagerie.

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