L’enfant étoile ✵
Katrine Engberg signe ici son premier roman avec un polar à la mode copenhaguoise… Selon toute vraisemblance, le premier d’une série avec pour toile de fond la perle de la Scandinavie.
Cette histoire trouble a pour « coup d’envoi » plutôt glauque l’assassinat d’une jeune femme, retrouvée atrocement mutilée.
Autant vous dire qu’on rentre rapidement dans le vif du sujet !
Les questions fusent : sur la personnalité de ladite jeune femme, son entourage proche et notamment la gérante de l’immeuble où elle vivait…
Et ce sont les inspecteurs Jeppe Korner et Annette Werner qui vont avoir du boulot !
Si Katrine Engberg sait maintenir la tension tout au long de son thriller, elle a aussi particulièrement bien travaillé l’étoffe de ses personnages et notamment du point de vue psychologique.
Mais me direz-vous c’est souvent le cas dans les thrillers qui prennent un malin plaisir à jouer avec nos nerfs.
Elle dresse de bons profils psy tant côté victimes que côté enquêteurs : l’inspecteur Jeppe est au final un antihéros plutôt touchant et Anette n’est pas du genre à se prendre la tête, naturelle au possible ! La spontanéité réconfortante de l’une pour compenser la mélancolie de l’autre en quelque sorte…
Voilà qui pourrait permettre à l’auteur de tirer le fil de son histoire en poursuivant avec ces personnages dans une suite…
Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur…
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : En plein centre-ville de Copenhague, une jeune étudiante est retrouvée dans son appartement sauvagement assassinée, le visage marqué par d’étranges entailles. L’inspecteur Jeppe Korner et son équipière Annette Werner, chargés de l’affaire, découvrent rapidement que le passé de la victime contient de lourds secrets. Quant à la propriétaire de l’immeuble et également voisine, Esther, elle est en train d’écrire un roman qui relate dans les moindres détails le déroulement du meurtre.
Simple coïncidence ou plan machiavélique?
Commence alors pour Jeppe et Annette une plongée au cœur d’une ville dans laquelle les apparences sont mortelles.