La légende du roi errant, Laura Gallego García

La légende du roi errant, Laura Gallego García

Un conte dans la lignée des Mille et une nuits ✨

C’est mercredi et je voulais en profiter pour vous parler de cet ouvrage que j’ai découvert grâce à une amie professeure de français.

C’est un petit bijou de la littérature jeunesse (récompensé par le Prix de littérature pour enfants El Barco de Vapor), une lecture que vous pourrez partager avec vos enfants sans aucun problème. Rien que sa couverture bleu roi est magnifique !

Lorsque j’étais en primaire (autant dire que ça date 😅), j’avais dans ma classe des rayonnages entiers de livres qu’on pouvait emprunter (je crois bien que je suis venue à bout de toutes les étagères à vrai dire 😁). Je me souviens y avoir pioché les contes de Mille et une nuits (en plusieurs volumes, je ne me rappelle plus de l’édition par contre) .

Voilà c’est une chose somme toute anodine mais qui m’a profondément marquée, je ne sais pour quelle raison ceux-là plutôt que d’autres (j’adorais lire des contes)  mais je crois que j’aimais déjà la magie qu’ils véhiculaient.

J’ai retrouvé cette ambiance orientale des Mille et une nuits avec ce roman de Laura Gallego Garcia qui m’a emmenée en Arabie.

Comme tout conte qui se respecte, il a sa morale, on n’y échappe guère.

Mais cet enchantement a une belle portée, il nous parle de poésie, de ce qu’elle représente vraiment, de son sens profond.

À l’heure où l’éloquence est mise en avant, tout commence avec un concours de poésie, la « qasida » (poème arabe classique qui se compose d’au moins sept vers, à rime unique).

C’est très beau, les paysages et le cheminement des personnages vous transporteront loin…

Le livre est publié aux Éditions La joie de lire, une maison d’édition genevoise spécialisée dans la littérature jeunesse.

Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur…

𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Battu par trois fois à un concours de poésie, Walid, jeune prince orgueilleux, décide de se venger. Il impose à son adversaire, un humble tisserand, des épreuves a priori insurmontables, comme tisser un tapis contenant toute l’histoire de l’humanité.

Inspiré par les djinns, le vieil homme y parvient mais meurt d’épuisement. Le tapis est volé. Pris de remords, Walid part à sa recherche. Il rencontre tour à tour les trois fils du tisserand et découvre que le tapis rend fou tous ceux qui le regardent. Au terme du périple, il saura composer enfin le poème que sa jeunesse et son arrogance ne lui permettaient pas d’écrire.

Un récit d’aventure haletant doublé d’une réflexion sur l’art et la vie ; une métaphore du destin dans la grande tradition des contes arabes.

Autres posts