Une histoire mondiale de la police en bande dessinée.
Comment elle s’est construite, qui sont ses pères fondateurs, les dates importantes, ce qui la précédait ou ce qui la remplace dans certains pays, comment elle est utilisée (à bon ou mauvais escient), quels sont ses outils et la manière dont elle se déploie dans nos villes, car la police est intrinsèque à cet espace qui « demande » à être ordonné.
D’ailleurs son nom est un dérivé de « polis » en grec qui signifie ville ou cité.
Un ouvrage dense et passionnant qui remet de l’ordre dans nos croyances et qui donne du contenu pour mieux cerner notre rapport complexe à cette institution (parfois applaudie comme après la période d’attentats qui a durement marqué notre pays, ou conspuée lorsque sont pointées du doigt certaines dérives et les violences policières).
Fabien Jobard n’est pas un débutant, cette question de l’utilité de la police il en est un des spécialistes, avec Florent Calvez il réussit ce bel album documenté, graphiquement très sobre et précis mêlant fiction (avec des mises en situation) et des faits réels, historiques.
L’album se termine par cette question fondamentale que nous devrions collectivement nous poser : qu’attendons-nous de la police aujourd’hui ?
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Résumé :
Ordre ? Contrôle ? Sûreté ? À quoi voulons-nous que serve la police ? Un spécialiste de cette question nous interpelle à travers l’histoire policière et ses multiples formes dans le monde.
De l’invention du « bobby » anglais au modèle chinois, Global Police nous emmène dans ce que la police était et ce qu’elle pourrait devenir. La police est une institution neuve, fille du capitalisme urbain, où s’articulent les questions du contrôle, de la surveillance et de la violence. Fabien Jobard est l’un des premiers chercheurs à s’être intéressé à la fonction policière.
Découvrir ma chronique de Traverser les montagnes et venir naître ici de Marie Pavlenko aux Éditions Les Escales