Dans l’enfer de Dante, le 9ème cercle est celui des traîtres, c’est là que se trouve Lucifer…
La cruelle punition semble « à la hauteur » de leur péché : on y trouve des suppliciés éternellement aveuglés par leurs larmes de glace qui ne peuvent couler et souffrent atrocement leurs corps plongés dans les eaux gelées du fleuve des enfers le Cocyte…
Dante a-t-il inspiré notre auteur Olivier Bocquet ? Il faudrait lui poser la question ! La petite différence étant que dans son livre les larmes ne sont pas de glace mais de plomb.
C’est donc par une séance de torture brutale et inhumaine que démarre Du plomb dans la tête.
Ça commence chaud diraient certains…
Qui a pu faire preuve d’une telle barbarie ? Et pourquoi ?
Thomas Bourriol (notre supplicié) aurait-il trahi quelqu’un ? Quel psychopathe pourrait lui en vouloir à ce point ?
C’est tout l’enjeu de cette enquête dantesque !
Nous naviguons entre coupures de presse, extraits de journal intime.
Aux séances de rééducation de Thomas Bourriol (notre supplicié qui va, contre toute attente, survivre à ses blessures mais en restera « marqué » à vie), succèdent les séances de garde à vue.
Et l’enquête progresse… comme elle peut !
Car, Olivier Bocquet ne manque pas d’humour, et c’est le Pierre Richard de la brigade qui va mener l’enquête, secondé par Rachel la toute nouvelle et fraîche stagiaire (pistonnée de surcroît…).
Il faut reconnaître au lieutenant Toulouze une certaine intégrité tout de même et le duo ne manque pas de piquant !
Voilà un roman sombre dans lequel on reconnaît la patte du scénariste : il ferait sans doute un bon polar de début de soirée…
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Résumé :
Enlevé, torturé, aveuglé. Il ne pense qu’à se venger.
Ce n’est qu’en sentant le plomb fondu couler dans ses orbites que Thomas Bourriol a compris qu’il ne verrait plus.
Que s’il survit, désormais, ce sera pour crier vengeance. Une vengeance aveugle…
Que s’est-il passé, cette nuit-là, au fin fond de la forêt de Fontainebleau ? À en juger par les policiers mis sur l’affaire, un lieutenant gaffeur et une stagiaire sans expérience, personne ne s’en soucie vraiment. Un « monstre », pourtant, rôde dans la ville. Et il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir…
Découvrir ma dernière chronique sur un autre polar, celui de R. J. Ellory : Une saison pour les ombres.