Dehors la tempête, Clémentine Mélois

Lire est une habitude que l’on porte souvent depuis l’enfance (c’est mon cas et pour toi ?).
Clémentine Mélois nous raconte cela : l’amour des mots, le plaisir de la lecture et des listes !
𝐋𝐚 𝐥𝐢𝐭𝐭𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐬𝐞 𝐦𝐞̂𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐥𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 : 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐥’𝐚 𝐜𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞 !
☞ Quand elle lit 𝓜𝓪𝓲𝓰𝓻𝓮𝓽, elle comptabilise le nombre de verres qu’il boit dans le livre ; quand elle se plonge avidement dans 𝓛𝓮 𝓼𝓮𝓲𝓰𝓷𝓮𝓾𝓻 𝓭𝓮𝓼 𝓪𝓷𝓷𝓮𝓪𝓾𝔁 elle en dissèque les habitudes elfiques, elle décortique les notes de 𝓵𝓪 𝓟𝓵𝓮́𝓲𝓪𝓭𝓮 à la loupe Maped et cuisine la sauce au persil du journal de 𝓢𝓪𝓶𝓾𝓮𝓵 𝓟𝓮𝓹𝔂𝓼 !

L’auteur joue avec les mots avec tellement de facilité ! C’est ce rapport passionnel à la lecture qui l’a amené « forcément » vers l’écriture…

Et je dois bien le dire, c’est délicieux, ça se déballe comme un bonbon : acidulé puis ne reste que le sucre…

Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur…

𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ :
Voici le livre le plus personnel de Clémentine Mélois. Tout part de la lecture. «  D’abord, j’ouvre le livre en grand et je colle mon nez au milieu des pages pour les respirer. » C’est pour mieux s’imprégner de ses auteurs préférés, Simenon, Perec, Tolkien, à partir de ce qui peut paraître le plus insignifiant chez eux  : les détails. Comment se fait-il que, entrant dans un Maigret, les phrases «  – Bonjour Janvier. – Bonjour, patron  » font que nous sommes déjà dans l’histoire, et la tiédeur d’un bureau chauffé au poêle du quai des Orfèvres  ? Quel est le rapport entre la vie quotidienne des personnages (une certaine madeleine mangée dans A la recherche du temps perdu) et la nôtre (le cake marbré sous plastique de la station-service de notre enfance)  ?

Par des allers-retours entre la vie des personnages et la sienne, Clémentine Mélois nous fait pénétrer au plus près de cette expérience à la fois personnelle et universelle, la lecture. Les souvenirs et les sensations des fictions deviennent les nôtres. Comme si, venus de notre petit monde, nous étions entrés dans un pays plus vaste et pourtant familier. Pendant que, dehors, soufflent les tempêtes, nous vivons dans les livres. Tendre et plein d’humour, Dehors, la tempête nous rappelle que la vie dans les livres est la plus savoureuse de toutes.

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