Coeurs perdus en Atlantide, Stephen King

Coeurs perdus en Atlantide, Stephen King

C’est avec une grande curiosité que j’ai entamé la lecture de ces « Coeurs perdus en Atlantide ». Avouons que le titre est énigmatique, on ne s’attend sans doute pas à ce qui y est écrit.

C’est encore une bonne surprise ! Un roman-fresque qui se déroule de 1960 à 1999 et composé de 5 nouvelles, où l’on suit en fil conducteur le personnage de Carol Gerber.
L’Atlantide c’est cela : cette époque des années 60, tout ce qu’on aurait pu en faire et ce qui a été fait…
Dans le désordre vous y croiserez : des militants antimilitaristes, des G.I.’s de retour du Vietnam, les premiers ☮ au dos des blousons universitaires, de mystérieuses crapules en manteau jaune et qui roulent dans d’abominables voitures très voyantes…

Après la lecture vous ferez encore attention à ces petits détails anodins : des affichettes d’animaux perdus ou de ventes de voitures épinglées à l’envers, des queues de cerfs-volants prises dans des fils de téléphone, des marelles avec des étoiles et des lunes…. Enfin sachez qu’il ne faut absolument pas appeler Iroquois 7-0984 : évidemment!

Les thèmes d’élection – l’enfance, la malédiction, la peur – entrent ici en résonance avec toute une époque.

« Le grand et sans doute le meilleur livre jamais écrit par King… Une réussite absolue tant sur la forme que sur le fond » Bruno Corty, Le Figaro.

Retrouvez plus d’infos sur le site de l’éditeur

  • Résumé :

1960 : Enfant triste et rêveur, entre un père disparu et une mère en proie à des soucis d’argent, Bobby fait la connaissance d’un étrange voisin, qui se dit traqué par de mystérieuses crapules en manteau jaune.
1966 : A l’université, Pete mène joyeuse vie entre la musique, la contestation et les parties de cartes, sur fond de guerre au Vietnam. 1983 : Willie, vétéran de la guerre, gagne sa vie en jouant les aveugles, une cécité qui est aussi une forme de provocation.
Des destins différents qui se croisent autour d’une femme, Carol. Tous l’ont aimée. Bobby la retrouvera. L’Atlantide ? C’est l’Amérique de leur jeunesse, au long de ces sixties devenues légendaires mais qui, nous rappelle l’auteur, ont bel et bien existé…
C’est un Stephen King inédit qu’on découvre dans ce roman-fresque. Un King dont les thèmes d’élection – l’enfance, la malédiction, la peur – entrent ici en résonance avec toute une époque.

 

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