Voilà une lecture frissonnante absolument de saison ! Ne vous fiez pas à son titre passablement ronronnant, La maison idéale pourrait bien vous réserver quelques « surprises » au détour de ces pages…
À savoir, des destins de femmes qui s’entrecroisent dans des époques différentes et finissent par s’entrechoquer : c’est tout à fait le genre de livre qu’on n’a pas envie de lâcher, emmitouflé·e sous un plaid bien chaud !
Dans ce roman fantastique à « tendance gothique », il y aura forcément des drames, des incompréhensions et quelques frayeurs aussi…
Si vous pensez que les lieux conservent les stigmates du passé, heureux ou malheureux : vous avez évidemment tout bon !
Cette maison à tiroirs se déploie dans plusieurs dimensions, elle semble se délecter à faire de drôles tours à ses habitants, peut-être même de sales tours… « ambiance » !
En effet, ici l’espace-temps se disloque, les époques fusionnent et les destins de deux femmes, Orla en 2017 et Lydia en 1976, se bousculent à la faveur de drames qui semblent devoir éternellement se rejouer.
Un page-turner de saison à l’ambiance soignée (même si je l’ai lu il y a quelques mois déjà, le titre est sorti fin septembre), ne vous attendez pas à de l’épouvante, c’est quand même plus léger mais néanmoins délectable.
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Résumé :
2017. Le mari d’Orla a insisté pour que leur famille s’installe dans une vieille demeure sur les falaises du Dorset. Mais, très vite, c’est seule avec ses enfants qu’Orla passe la plupart de ses journées. Dans cette maison où elle ne se sent pas chez elle, Orla commence à entendre des bruits étranges, des portes qui claquent, et son fils discuter avec un ami imaginaire.
1976. Lydia est employée en tant que gouvernante par une veuve dépassée. Elle s’occupe avec amour des enfants comme s’ils étaient les siens. Jusqu’à ce que des événements incompréhensibles troublent la tranquillité du foyer.
Personne ne croit Orla et Lydia quand elles racontent ce qu’elles vivent, mais elles sont, elles, bien décidées à tout faire pour protéger les enfants du mal qu’elles sentent rôder.
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