Voici un travail qui m’a pris pas mal de temps,
on peut même dire que j’ai mangé, bu et dormi avec pendant plusieurs semaines, car en dehors des fiches à proprement parler, j’ai aussi réalisé la ligne éditoriale du site internet, conceptualisé le storytelling, trouver des titres, les descriptions de rubriques et le contenu, la baseline, les accroches, des portraits, j’en oublie certainement… Mon cerveau était en constante ébullition !
Il aura fallu encore, en amont, raconter l’histoire future lors des dossiers de candidature (et ça c’est tellement important ! Pas question de se planter : ça doit vraiment refléter ce qui va être réalisé et donner envie au client de nous suivre).
Bref un sacré taf vraiment passionnant puisque j’ai pu le mener de front avec l’appui de l’agence de com’ de l’époque pour la création du bébé : Margaux Tourisme.
Châteaux de renom, itinéraires touristiques, gastronomie, patrimoine ou encore loisirs, sports : au total des centaines de fiches (presque 300) m’attendaient patiemment dans la base de données…
Et quand on est seule aux commandes du clavier, je peux vous dire que ça fait une sacrée dose de travail, ce qui peut parfois générer un coup de pression ! Personnellement cette « pression » je ne la ressens pas comme un problème mais plutôt une méthode de coaching, un truc qui me permet de me dépasser, mais c’est aussi un fonctionnement personnel.
Donc OK je vis bien la pression : OUF !
Une fois la ligne éditoriale que j’avais choisie validée par le client, ma première action n’a pas été d’écrire mais de chercher.
On fait le point
Ça y est, le travail est au bout du clavier… enfin presque ! Quand il s’agit d’écrire ou de retravailler des fiches produits, on ne peut pas y aller comme ça à bâtons rompus.
On fait l’état des lieux de la base de données : j’ai eu parfois quelques bonnes surprises (un texte facile à retravailler selon le ton que je voulais lui donner, des données claires et concises) et parfois non (aucune information sur une fiche par exemple ! Et là tout est à faire… Gloups).
En premier lieu, il a donc fallu s’armer de patience et faire des recherches (google est mon ami). Je dois dire que ce fut un travail plaisir, bien qu’éreintant, car il m’a permis au cours de ses gargantuesques recherches de me cultiver et donner du grain à moudre à ma curiosité (les deux mamelles de l’écriture).
Après tout cela, on acquiert forcément une certaine expérience (on ne peut pas dire n’importe quoi d’un grand vignoble ou d’un monument historique, il a fallu vraiment se concentrer, aller chiner sur les sites officiels : inventaire du patrimoine culturel, etc.).
Le temps de l’Écriture
Je vous vois venir : je vous le dis tout de suite, pas de précipitation !
Il faut respecter un certain nombre de caractères, coller à notre histoire, le fameux storytelling, autrement dit l’histoire à raconter (je vous en parlerai plus longuement dans un autre article… le storytelling a tout du conte de fées et c’est forcément une partie de mon travail que j’apprécie énormément).
Et c’est sans parler des multiples échanges, réunions qui peuvent ponctuer le dossier et le temps passer à cela, on ne le prend pas pour écrire…
Évidemment on doit aussi insister sur les mots-clés, générer une ambiance, travailler le style, donner envie en somme : bon ça c’est le boulot du rédacteur, s’il le fait bien ça avance vite en général !
CONCENTRATION au max & c’est parti !
Même si la charge de travail est très importante, il faut se reconcentrer à chaque fiche, personnellement je relis mes notes, je vais regarder quelques photos, des vidéos (si je n’ai pas pu voir « en vrai ») ou je cale un entretien téléphonique lorsqu’il s’agit de portraits.
Systématiquement, il faut penser au fait que chaque texte fait partie d’une histoire plus grande mais qu’il a aussi sa propre vie, son histoire à raconter.
C’est vraiment subtil, car on doit également éviter les répétitions qui peuvent être barbantes.
Après chacun ses méthodes, pour ma part l’écriture arrive très simplement et rapidement, j’arrive donc à composer avec une grosse masse de travail sans trop me fatiguer les neurones.
Selon moi, l’écriture devrait toujours rester spontanée.
Le contrat : ligne éditoriale, storytelling, écriture fiches touristiques (base de données, réseaux), portraits, contenu rédactionnel du site internet, baseline & accroches…