Mes amis, Emmanuel Bove

Mes amis Emmanuel Bove

J’ai découvert les éditions de L’arbre vengeur à la faveur d’une rencontre virtuelle #vleel organisée par Anthony (@serial_lecteur_nyctalope sur instagram) : une rencontre drôle et passionnante, si délicieusement insolente !

David Vincent n’a pas eu besoin d’en faire tes tonnes : il est vibrant ! Sa passion (des mots, des écrivains) vibre, finit par déborder et se propager à l’auditoire en un claquement de doigt : je crois qu’on a tous été un peu subjugués par cette personnalité atypique et vraie… 

Il nous a longuement parlé de sa maison, des auteurs et de son catalogue : exigent, impertinent, contrasté… Forcément on a qu’une envie après cela : virevolter d’une collection à l’autre !

Vous « risquez » d’entendre souvent parler de cette maison ici, elle a en plus l’avantage certain d’être installée dans ma région, à Bordeaux ! 

Et puis, suite à cette rencontre, j’ai eu le plaisir de découvrir mes deux premiers livres « vengeurs » dans la foulée de l’été…

Une couverture noire aux illustrations saillantes, vives, un petit format qui tient parfaitement dans le sac et des rabats inhabituels en version poche : tout cela en fait déjà un bel OLNI Objet Littéraire Non Identifié ! Ce bouquin a une patte, avant même d’en lire une ligne, il a un truc en plus !

J’avais choisi de commencer avec Mes amis d’Emmanuel Bove…

Un texte d’une simplicité mordante, qui m’a touché je dois le dire : « Mes amis est un chef-d’œuvre, de ceux qui touchent chaque lecteur. Une rareté qu’il est indispensable de ne pas manquer. »

Le personnage est désabusé, il est sur le fil, on ne sait jamais comment il va réagir (ou ne pas agir), il est à la fois grotesque et attendrissant. Il cherche l’ami, l’âme soeur et on se laisse mener par le bout du nez ! On croit fort au changement et puis paf, la réplique qui cingle et jette à terre toutes les illusions. Triste, drôle, énervant, bienveillant… Quel portrait incroyable ! Colette ne s’était pas trompée quand elle a révélé Emmanuel Bove en publiant son premier roman.

Il aura fallu tout ce temps, pour que le texte trouve son public. Il serait dommage de passer à côté… Maintenant vous n’avez plus vraiment le choix : il faut le lire !

Je vous parle très vite d’un autre livre, Les pantoufles de Luc-Michel Fouassier : en tant que charentaise maritime, je ne pouvais décemment pas ignorer cette lecture singulière !

Retrouvez plus de détails sur le site de l’éditeur…

𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ :

Victor Bâton vit dans l’obsession de se faire des amis. Trentenaire qui tire le diable par la queue mais se refuse à travailler, il subsiste de sa pension et parcourt la ville dans des vêtements usés qui ne le rendent guère séduisant. Pourtant il s’accroche à chaque rencontre, se fait un espoir de chaque regard et n’en finit pas de s’inventer un avenir qu’une magnifique amitié illuminerait. Dans un Paris sans lumières, il nous raconte sa quête en détail, sans jamais cesser d’interroger ses mobiles, ses soupçons, ses craintes et ses dépits.

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