Jean Anglade est considéré comme le « Pagnol auvergnat ».
Ses livres sont toujours d’une extrême beauté. C’est sans doute aussi pourquoi j’ai pris le temps de savourer cette prose dont je n’avais plus forcément l’habitude. C’est un peu comme de lire de la poésie, cela demande de la réflexion, de revenir sur les mots, de les répéter inconsciemment pour voir surgir les images.
Jean Anglade nous a quitté en novembre 2017, lui le centenaire de 102 ans laisse derrière lui une oeuvre d’une incroyable densité !
Cet auteur d’une discrétion absolue, a tissé avec ses lecteurs un lien indéfectible.
Des romans primés, des romans attendus, des romans « de terroir » qui évoquent son Auvergne, ces paysages si particuliers.
Ici le Puy de Dôme est le lieu unique de l’histoire : du haut d’un observatoire météo, une jeune fille née « sous le signe de Mercure » (des vestiges ont montré que les Gaulois y vénéraient ce dieu) embrasse les sommets et le monde presque.
Irène Monnier est née en 1885, ce qu’elle vit et donne à entendre est le bruit du monde. Les murmures qui se propagent jusqu’à 1465m d’altitude sont parfois assourdis par les longs mois d’hiver qui rendent le site presque inaccessible (il y a l’arrivée du train, la guerre qui commence…), mais feront d’elle, éprise de nature et de son paysage natal, une météorologiste accomplie.
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Résumé :
On peut naître la tête dans les nuages, et conserver les pieds sur terre. Irène Monnier vient au monde en 1885, au sommet du Puy-de-Dôme. Entre les flancs enneigés du vieux volcan et l’Observatoire météorologique dont ses parents ont la garde, l’espiègle jeune fille grandit sous le signe de Mercure, ce dieu malin aux pieds ailés. Rude et douce enfance, bercée par les étoiles, et qui décidera de son destin… Car si la vie, le temps, l’amour l’amèneront à quitter sa thébaïde, Irène n’oubliera jamais l’appel des cimes.