Parce que la mort se fout des saisons, même de l’été, plutôt synonyme de joie et de vie… un peu à l’image des enfants qu’on souhaiterait toujours protéger de cette douleur sans pouvoir le faire vraiment.
Delphine Horvilleur nous donne ici des clés pour mieux parler de la mort aux enfants et en famille. Il faut dire que les mots manquent souvent dans ce genre de situation.
J’aurais aimé lire ce livre bien avant, je vous l’adresse en signe de consolation, chers lecteurs, car la mort est un phénomène qui nous touchera malheureusement tous à un moment ou un autre… et on reste si mal préparé à affronter ce bouleversement.
Elle part de son expérience de rabbin qui lui a permis d’accompagner de nombreuses familles endeuillées et précisément de répondre aux questions des enfants qui laissent les parents dépourvus de mots. En effet, le sujet de la mort est encore un véritable tabou dans nos sociétés !
Alors, si parler de la mort avec vos enfants vous fait peur, lisez ce livre plein de vie grâce auquel vous retrouverez la paix intérieure autour d’une discussion saine et apaisée.
Il permet de libérer la parole tout en s’interrogeant sur la place de nos héritages familiaux et comment on pourrait mieux les transmettre à nos enfants.
Pour traiter ce sujet difficile, Delphine Horvilleur n’explore pas seulement le domaine religieux mais aussi les traditions, la nature et même les jeux d’enfants (chaque chapitre est une référence à l’enfance). Elle le fait avec toute la délicatesse qu’on lui connaît, et non sans humour. Le deuil devient moins lourd à porter.
C’est une lecture d’une grande richesse spirituelle et d’un réconfort absolu.
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Résumé :
« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » La phrase qui conclut les contes réservés aux enfants élude une vérité évidente et douloureuse : les personnages vieilliront, perdront des gens qu’ils aiment, tomberont malades et mourront. Alors pourquoi le cacher ? Que dire à un enfant ou un adolescent qui se trouve démuni face à la perte ? Pour nous aider à trouver nos propres réponses d’adulte, Delphine Horvilleur puise dans les textes de la tradition, dans son expérience de rabbin qui accompagne des familles endeuillées, dans les rituels ancestraux ou contemporains, dans son expérience personnelle, et même l’observation de la nature.
